Imitant la simplicité du verset biblique, Gibran y popularise un syncrétisme nourri dans le christianisme, le soufisme et le bouddhisme. Inspiré par le Zarathoustra de Nietzsche, Al-Mustafa s'adresse à la foule avec des images simples et gagne l'universalité en proposant une méditation philosophique sans pesanteur logique. Solitaire, taciturne, il prône la connaissance de soi pour se dissoudre dans l'ultime totalité et prêche une morale panthéiste soumise à la loi de l'éternel retour.