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Inversement, pour que telle situation se profile alors qu'elle n'était aucunement escomptée.
Ainsi en est-il du 08 octobre 1908 selon Éric-Emmanuel Schmitt : recalé ce jour-là par d'intransigeants censeurs de l'École des Beaux-Arts de Vienne, le candidat Adolf Hitler va s'acheminer vers une existence pétrie de ressentiment, de refus de compassion mâtiné d'une folle soif du pouvoir.
Chacun en connaît les conséquences historiques : la Seconde Guerre mondiale, le nazisme, les camps de concentration, le génocide, deux bombes atomiques, cinquante cinq millions de morts…
Mais que se serait-il passé, qu'aurait-il donc pu advenir, si au contraire Hitler avait été reçu aux Beaux-Arts comme apprenti peintre méritant ?
À partir de cette question, de cette infime infinie possibilité, bascule l'Histoire dans son entier.
S'ouvrent le doute, l'espoir, l'incertitude.
L'imaginaire surtout, en la matière de cet étonnant roman où, fidèle à ses habitudes, l'auteur parvient – sur une idée plutôt convenue – à filer une trame aussi haletante que vertigineuse.
Alternées tour à tour, défilent en effet sous nos yeux deux vies que tout oppose, en fonction de causes initiales radicalement opposées.
D'un côté le clochard, le caporal à la Croix de fer, le dirigeant du parti national-socialiste fan de l'opéra wagnérien Rienzi." />

La part de l'autre : roman

Fictions Adultes
Librairie générale française 2018
Collection : Le livre de poche 15537

L'auteur propose un double roman pour une double vie.
D'une part, celle du jeune Hitler qui va d'errances en échecs dans les années 1910 pour prendre finalement la tête de l'Allemagne et provoquer des millions de morts vingt ans plus tard.
D'autre part, celle du jeune Adolf qui aurait pu être reçu aux Beaux-Arts et n'aurait pas eu besoin de pratiquer la politique comme un art par défaut.
[Source Electre]

Le fameux Smoking, no smoking d'Alain Resnais l'a illustré naguère au cinéma, la scientifique "théorie du chaos" déclinée par Lorenz le vérifie tous les jours auprès de l'enchaînement des événements naturels : il suffit parfois d'un rien, d'un chouïa, d'une relation causale infime pour que tel phénomène, inattendu, surgisse tandis qu'on ne l'attendait point.
Inversement, pour que telle situation se profile alors qu'elle n'était aucunement escomptée.
Ainsi en est-il du 08 octobre 1908 selon Éric-Emmanuel Schmitt : recalé ce jour-là par d'intransigeants censeurs de l'École des Beaux-Arts de Vienne, le candidat Adolf Hitler va s'acheminer vers une existence pétrie de ressentiment, de refus de compassion mâtiné d'une folle soif du pouvoir.
Chacun en connaît les conséquences historiques : la Seconde Guerre mondiale, le nazisme, les camps de concentration, le génocide, deux bombes atomiques, cinquante cinq millions de morts…
Mais que se serait-il passé, qu'aurait-il donc pu advenir, si au contraire Hitler avait été reçu aux Beaux-Arts comme apprenti peintre méritant ?
À partir de cette question, de cette infime infinie possibilité, bascule l'Histoire dans son entier.
S'ouvrent le doute, l'espoir, l'incertitude.
L'imaginaire surtout, en la matière de cet étonnant roman où, fidèle à ses habitudes, l'auteur parvient – sur une idée plutôt convenue – à filer une trame aussi haletante que vertigineuse.
Alternées tour à tour, défilent en effet sous nos yeux deux vies que tout oppose, en fonction de causes initiales radicalement opposées.
D'un côté le clochard, le caporal à la Croix de fer, le dirigeant du parti national-socialiste fan de l'opéra wagnérien Rienzi.

Centres d'intérêt :
Livres pédagogiques  
Roman historique / roman de guerre  
Classification principale :
Fiction  
Sujet :
Hitler, Adolf (1889-1945) -- Roman  

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Format et importance matérielle :
503 p. ; 18 cm
EAN :
9782253155379
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