*Des textes d'un seul souffle. Des textes à dire, à partager avec soi et le monde. « Les secondes s'égrènent et t'es toujours là, devant moi, immobile. Moi aussi je suis immobile, mais vivant. Je ne respire pas très bien. Mon souffle est haché, emprisonné. Je ne ressens rien. Je ne sais pas combien de minutes il va falloir que j'attende avant d'être sûr, vraiment sûr que t'es mort. J'ai presque envie de dire : crevé, mais j'ose pas. Mort, c'est mieux, c'est normal. Crevé, on dit ça d'un chien. » Le père s'écroule d'un coup à ses pieds. Le fils s'écarte mais ne fait rien, il n'appelle pas les secours. Au lieu de cela, il s'adresse à ce père violent. Un monologue saisissant du huis clos familial. [4ème de couv.]
*Les minutes s'égrènent, le père est étendu sur le sol, inconscient. Son fils est à ses côtés mais n'appelle pas les secours. Au lieu de cela, il s'adresse à ce père violent et lui dit l'humiliation des mots qui salissent et détruisent, et pourquoi l'amour de Camille est plus fort que tout. Il lui annonce son intention de le quitter pour partir vivre sa vie. [source : Electre]