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La plus célèbre des correspondances du siècle des Lumières, un document de premier ordre sur la société littéraire et " philosophique " de l'époque. Mais aussi un bien curieux roman d'amour. Ce fut, comme disait Diderot lui-même qui rencontra en 1754 Louise-Henriette Volland rebaptisée Sophie, une " liaison douce ", une affaire de tête et d'estime plutôt qu'une passion charnelle. Peut-être parce que Mme Volland surveillait de très près sa fille ou parce que celle-ci aimait un peu trop sa soeur. " M'oubliez-vous dans les bras de votre sœur ? Madame, ménagez un peu votre santé, et songez que le plaisir aussi a sa fatigue ", écrit un jour Denis à Sophie. Et un autre : " Je ne permets votre bouche qu'à votre soeur. " Quoi qu'il en soit, la " liaison douce " dura autant que la vie des deux amants et " frère Platon ", comme disait Voltaire, mourut cinq mois après son Héloïse.