Je fus accueillie sur la place du village. Quelques maigres cochons noirs s'enfuirent précipitamment. Le sindicato me serra la main et prononça quelques paroles de bienvenue. je l'écoutai à peine. Je regardais autour de moi et me répétais sans cesse: leurs pauvres loques, c'est encore ce qu'ils ont de mieux à se mettre. Chez nous, on trouve des vêtements beaucoup moins abîmés dans les boîtes à ordures. Chez nous...