Vita nostra brevis est, brevi finietur… « Notre vie est brève, elle finira bientôt… » C'est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l'hymne des étudiants, à l'« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d'un choix : on la lui a imposée… Comment s'étonner dès lors de l'apparente absurdité de l'enseignement, de l'arbitraire despotisme des professeurs et de l'inquiétante bizarrerie des étudiants? A-t-on affaire, avec Vita nostra, à un roman d'initiation à la magie? Oui et non. On évoque irrésistiblement la saga d'Harry Potter et plus encore Les Magiciens de Lev Grossman. Mêmes jeunes esprits en formation, même apprentissage semé d'obstacles. Mais c'est sur une autre terre et dans une autre culture, slaves celles-là, que reposent les fondations d'un livre qui nous rappellera que le Verbe se veut à l'origine du monde. Les lecteurs de fantasy occidentale saturés d'aspirations à l'héroïsme tous azimuts en seront tourneboulés. Grand prix de l'Imaginaire 2020 (roman étranger).
Ce roman est très addictif ! On suit Alexandra Samokhina, surnommée Sacha, une adolescente de 16 ans. Tout débute par ses vacances avec sa mère où elle rencontre un homme étrange qui va lui poser des conditions ; comme il dit si bien « rien d’impossible à réaliser ». À partir de là, Sacha entreprend une nouvelle page de sa vie…
C’est un roman plein de rebondissements et de mystère qui laisse le soin à chacun d’avoir sa propre interprétation sur son final !
Anaïs