Quand il se rend chaque semaine chez sa tante Léna, il court, il vole, il rêve, propulsé par le désir. Quelle lumière trouver ailleurs que dans les promesses creuses du bonheur pour tous ? Si l’argent est ce qui les relie, que vaut l’amour à ce compte ? Et comment les bras de l’un peuvent-ils être autre chose que la prison de l’autre ? De ces portraits bougés, entre vrai et faux, ne resteront à la fin que des ombres, portées sur un réel qui n’est plus qu’un décor.
Écrit dans une langue simple et puissante, La Course mêle l’humour au tragique.
Jeudi 14 novembre, à 19h, Gazomètre.
Réservation indispensable au 064/312 508