Au coeur des montagnes de Hokkaidô, au Japon, Tomura décide de devenir accordeur lorsqu'il entend le son produit par le piano à queue de son lycée que Sôichirô Itadori est venu accorder. Après sa formation, il est embauché dans le magasin de musique où travaille Itadori. Au contact de Yanagi, un collègue devenu son mentor, et de deux clientes, Tomura, doutant de lui, recherche le timbre parfait.
Un parfum de forêt, à l’automne, à la tombée de la nuit. Le vent qui berçait les arbres faisait bruisser les feuilles. Un parfum de forêt, à l’heure précise où le soleil se couche. À ceci près qu’il n’y avait pas la moindre forêt alentour
Devant mes yeux se dressait un grand piano noir. Pas de doute possible : c’était bien un piano, laqué et imposant, au couvercle ouvert.
À côté se tenait un homme. Il m’adressa un regard furtif, sans un mot, avant d’enfoncer une touche du clavier. De la forêt dissimulée dans les entrailles de l’instrument s’élevèrent une nouvelle fois ces effluves de vent dans les feuilles. La soirée s’assombrit un peu plus. J’avais dix-sept ans.
Ce roman est empli de poésie et de nostalgie, tout droit venu du Japon. On y découvre un jeune homme passionné, à la poursuite de ses rêves. Une tranche de vie émouvante qui ne demande qu'à être dévorée.
Prix des libraires au Japon 2016 et finaliste du prix Naoki (prix récompensant de nouveaux jeunes auteurs prometteurs).
Coup de coeur d'Hélène.