Nora, qui se prénommait Raphaël avant de changer de sexe, écrit une longue lettre à son père pour lui raconter tout ce qu'il ignore : la mort de sa mère, les déguisements, les brutalités subies dans la cour du collège, les mensonges, la douleur puis la découverte du chant, le départ et sa nouvelle vie. Un roman sur l'identité, le passage à l'âge adulte et le renouement avec l'amour de soi. [Source : laLibrairie.com] Il y a des choses que l'on écrit parce qu'on n'a pas pu les dire. Nora envoie une longue lettre à son père, qui vit dans une autre ville. Cette ville, elle l'a quittée pour apprendre le chant à Bruxelles. Mais aussi pour autre chose. « Ma vie n'est pas exactement comme je te l'ai racontée. »L'enfant que connaît ce père était un « il ». Il se prénommait Raphaël. Tout ce que le père ignore, le voici, depuis l'enfance, la mort de la mère. Les déguisements que portait le petit garçon. Les princesses qu'il dessinait. Les brutalités subies dans la cour du collège. Les mensonges. La douleur. Et puis, un jour, une lumière : le chant. Et le départ. Et ce que Nora est devenue, sa nouvelle vie. Voici un sens inédit ajouté au « Je est un autre » de Rimbaud.Loin d'être une lettre d'amertume, de vengeance ou de règlement de comptes, la lettre de Nora est une lettre d'amour. Lettre d'amour à un père, dans l'espoir qu'il comprendra. Lettre pour s'aimer soi-même, aussi, enfin.Un roman bouleversant, et d'autant plus qu'il évite les excès de la plainte comme de la caricature, sur l'identité, mais aussi sur le passage à l'âge adulte, le perfectionnement d'un art, le renouement avec l'acte d'aimer.
Le coeur de coeur de Barbara (Bibliothèque d'Estaimpuis)
Le récit se déroule à Bruxelles, Nora y étudie le chant au conservatoire ; elle n’a plus vu son père depuis cinq mois à cause de la pandémie et elle décide de lui écrire… une prise de distance dissimulant un lourd secret ? Mais qu’en est-il ?
L’histoire nous amène à explorer le quotidien d’une jeune personne en plein changement identitaire, partagée entre le besoin de s’émanciper en tant que femme et la crainte de décevoir ce père présent et aimant pour elle.
Un dialogue discret, tout en retenu entre deux êtres diamétralement opposés s’étoffe et se devine.
Geneviève Damas restitue avec une précision troublante un témoignage émouvant, traversé par des colères, des joies, des peines nous livrant les difficultés de cette jeune femme en devenir.
L’histoire nous fait prendre conscience de la réalité des personnes en transition confrontées au jugement du corps médical, ainsi qu’à la rudesse du regard de notre société à leur égard.